Le tir à la corde
De tous les projets participatifs que j’ai réalisés avec Isabelle Mayaud (voir le panneau passe-tête), c’est celui que je préfère : aussi simple à réaliser qu’efficace !
L’idée avait été donnée par un participant de notre projet précédent Bonjour (pour lequel il fallait imaginer des dispositifs à mettre en place sur les terrasses de 4 cafés de l’Est parisien, pour « provoquer une communication inter-clients »).
Nous l’avons proposé au programme off de la Nuit blanche, mais il n’a pas été accepté. Nous l’avons donc fait en Off-Off de cet événement. 3 fois. En 2007, 2008 et 2010.
À chaque fois, nous empruntions la corde de 20 mètres des pompiers du Musée pour lequel nous travaillions toutes les deux. Nous la rendions le lendemain matin, le dimanche, en allant travailler.
Nous nous mettions sur le parcours de la Nuit blanche et l’adhésion était immédiate.
Les équipes se formaient d’elles-mêmes, quand les bras étaient attirés inévitablement par la corde tendue. Je n’ai jamais vu autant de gens rirent en même temps (par mon biais, je veux dire). Les mains souffraient assez vite et le roulement des joueurs se faisait de la sorte naturellement.
J’aimerais que le Tir à la corde soit institutionnalisé en S.U.D. : Sport Urbain de Détente, qu’il ait ses aires de jeux : dans les allées des jardins, sur les grands terrains de pétanque, sur les terre-pleins des boulevards… Il rend les gens si joyeux.
La plupart des photographies qui suivent ont été prises par Stéphane Epaillard.